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Accueil04. Le contrat de Riviere > 2. Pollutions diffuses20. Actions en zones non agricoles

20. Actions en zones non agricoles

 

Si les particuliers et les collectivités ne consomment que 3 % des pesticides utilisés en France, la part de responsabilité dans la pollution des eaux peut aller jusqu’à 30%.

Les produits sont appliqués sur des surfaces très peu perméables (voiries, pavés de terrasse etc…) et avec des connexions à des points d’eau très fréquentes (nombreux avaloirs sur les voiries), ce qui augmentent le risque de transfert vers le milieu naturel.

Différentes actions sont proposées aux collectivités et à destination des particuliers pour faire évoluer leur pratique dans un objectif de restauration de la qualité de l’eau :

Le diagnostic des pratiques de désherbage

C’est la première étape d’un processus où les communes s’engagent à réduire l’utilisation des herbicides sur leurs espaces publics. Il consiste à faire un état des lieux de tout ce qui touche à l’utilisation des produits phytosanitaires dans les collectivités : les produits et quantités utilisés, le matériel, les équipements de protection etc… L’objectif est ici de mettre en évidence les pratiques qui peuvent avoir un impact sur la qualité des milieux ou la santé des applicateurs, et ensuite de proposer des pistes d’amélioration.

Le Plan de Désherbage Communal

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Plan de désherbage

Il s’agit de réaliser un plan des zones désherbées de la commune en mettant en évidence les risques plus ou moins forts de transfert des produits vers le milieu naturel. Des préconisations d’entretiens alternatifs aux herbicides sont alors faites en fonction des relevés de terrain.

Les formations sur les bonnes pratiques de désherbage

L’objectif est de proposer des formations aux élus et aux agents afin de les sensibiliser aux risques engendrés par l’utilisation des pesticides pour la santé humaine et l’environnement, proposer et prouver l’efficacité des techniques alternatives à l’utilisation des pesticides.

Communication

Si l’aspect technique est très important pour envisager une réduction voire à terme une suppression de l’entretien chimique des espaces publics, c’est aussi en communiquant largement auprès des administrés que les changements concrets pourront avoir lieu et être acceptés. Le SIMA Coise propose donc aux communes qui le souhaitent divers outils de communication : articles pour les bulletins communaux, affiches pédagogiques …

A terme, l’objectif est d’atteindre le « zéro phyto » sur l’ensemble des communes du bassin versant de la Coise ; cela passera obligatoirement par un changement de regard sur la flore spontanée qui occupe les trottoirs ou les squares des communes. L’objectif est aussi de convaincre et d’entraîner les jardiniers amateurs dans cette démarche.

En pratique

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